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Podcast : "Le choix de France Info" avec l'ASAPE 14-18

𝗟𝗲 𝗽𝗼𝗱𝗰𝗮𝘀𝘁 𝗱𝘂 𝗿𝗲𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 I𝗻𝗳𝗼 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹'𝗔𝗦𝗔𝗣𝗘 du 𝟭𝟭 𝗡𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝗻𝗶𝗯𝗹𝗲 !


Alors que la France commémore le 103e anniversaire de l'armistice de la Première guerre mondiale, France Info est descendue 20 mètres sous terre, dans la forêt de Moulin-sous-Touvent (Oise).


Ici, des passionnés de la Grande Guerre continuent de chercher - et de trouver - des vestiges de ce premier conflit mondial, à seulement une quinzaine de kilomètres de la clairière de Rethondes, où a été signé l'armistice.

Pendant deux ans, la commune de Moulin-sous-Touvent fut sur la ligne de front de cette guerre extrêmement statique. "𝑉𝑜𝑖𝑙𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑙𝑒𝑟𝑖𝑒. 𝐼𝑙 𝑦 𝑒𝑛 𝑎 20, 𝑎𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 30 𝑚𝑒̀𝑡𝑟𝑒𝑠", décrit Maximilian Hiebinger, président de l'Association des Souterrains Allemands de Puisaleine et des Environs (𝐀𝐒𝐀𝐏𝐄 𝟏𝟒-𝟏𝟖). Il arpente ces souterrains, creusés à l'époque sous la ligne de front en direction de l'ennemi, pour permettre aux soldats d'aller surveiller "à l'oreille" sa présence et placer éventuellement des explosifs au bout de la galerie.

Crédit photos : Agathe Mahuet - France info


Direction une galerie de 100 mètres de long et 1,5 mètre de hauteur, qui arrive sous les positions françaises. On descend comme on le ferait sur un toboggan, c'est-à-dire sur les fesses. "𝐽𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑖𝑐𝑖, 𝑠𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑢 𝑏𝑎𝑟𝑏𝑒𝑙𝑒́ 𝑑'𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒", désigne François Delaleau, vice-président de l'association chargé des partenariats avec les propriétaires terriens. "𝑂𝑛 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑠 𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑛𝑡𝑠..., 𝑝𝑟𝑒́𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡-𝑖𝑙 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑖𝑎𝑛𝑡. 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑣𝑒-𝑠𝑜𝑢𝑟𝑖𝑠 !"

Dans ce vrai gruyère, on comprend que le soldat de l'époque est une taupe géante, qui n'oublie pas de laisser un témoignage. "𝑂𝑛 𝑠'𝑎𝑝𝑒𝑟𝑐̧𝑜𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒, 100 𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠, 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎̀, 𝑛𝑜𝑡𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑠𝑜𝑙𝑑𝑎𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑒𝑛𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝐻𝑎𝑚𝑏𝑜𝑢𝑟𝑔. 𝐼𝑙 𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑐œ𝑢𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒𝑠 '𝐻𝑆' 𝑒𝑡 '𝐸𝐵'. 𝐼𝑙 𝑠'𝑎𝑔𝑖𝑡 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑛𝑜𝑚 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑏𝑖𝑒𝑛-𝑎𝑖𝑚𝑒́𝑒, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑎𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑎̀ 𝑚𝑜𝑖𝑡𝑖𝑒́ 𝑒𝑓𝑓𝑎𝑐𝑒́𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 1915", décrit François Delaleau.


On trouve des traces de ces soldats dans chacun des cinq abris ou tunnels découverts en deux ans, par ces passionnés dont le dernier cet été. "𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑖𝑜𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑒́𝑟𝑜𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠", explique Thomas Tétart, le responsable pédagogique, dans une autre galerie, face à une représentation d'un sexe féminin. "𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑒́𝑚𝑢 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑐𝑒 𝑔𝑒𝑛𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑚𝑒 𝑑𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑑𝑎𝑡, 𝑚𝑎𝑙𝑔𝑟𝑒́ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑜𝑛𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑙𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 – 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑥, 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑡𝑠, 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑙'𝑖𝑛𝑠𝑎𝑙𝑢𝑏𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑚𝑏𝑎𝑟𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 – 𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑒́𝑚𝑜𝑖𝑔𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑖. 𝐶𝑒𝑙𝑎 𝑚𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡 𝑑'ℎ𝑢𝑚𝑎𝑛𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑗'𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒."


Ces visites de galerie permettent aussi de présenter la Première Guerre mondiale aux enfants sous un autre aspect. "𝐼𝑙𝑠 𝑎𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́ 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛", raconte Thomas Tétart, selon qui cela offre "𝑢𝑛 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́ 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑎𝑣𝑒𝑛𝑡𝑢𝑟𝑖𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑒𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡". "𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑'𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́ 𝑚𝑜𝑟𝑡, 𝑜𝑏𝑢𝑠, 𝑏𝑎𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑔𝑟𝑒𝑛𝑎𝑑𝑒𝑠." Sandro, 9 ans et passionné d'histoire, confirme : "𝑇𝑢 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑎𝑟𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑚𝑎𝑗𝑒𝑠𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥", explique le garçon, intéressé par l'Histoire, de Napoléon à la Grande Guerre. "𝐽'𝑎𝑖 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑑𝑎𝑡 𝑎 𝑡𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒́𝑒, 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑠𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑚𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐̧𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑞𝑢'𝑖𝑙𝑠 𝑙'𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒́𝑒." L'objectif de Thomas Tétart est atteint :


"𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑎 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑖𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙"

Crédit photos : Agathe Mahuet - France info


Mais préserver et transmettre le patrimoine ne sont pas choses aisées. En effet, "𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑒𝑧 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑖𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑎𝑢 𝑗𝑜𝑢𝑟, 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑙'𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠𝑒𝑧 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑧 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑖𝑙𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑙'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑖𝑙 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑐𝑎𝑐ℎ𝑒́ 𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢", explique Yves Desfossés, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC).

Effectivement, en cherchant dans les souterrains de l'Oise les vielles bouteilles de vin volées par les Allemands, on trouve... une bouteille de bière récente. Forcément, une fois ouvert, le lieu est potentiellement visité, d'où la nécessité selon l'association d'un soutien financier pour préserver tout cela. Or, si ces découvertes passionnent localement, elles ne sont pas toujours jugées assez extraordinaires par la DRAC. "𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑖𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑒̂𝑚𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑛𝑑𝑢. 𝑂𝑛 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑖𝑒𝑛 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠, 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑌𝑣𝑒𝑠 𝐷𝑒𝑠𝑓𝑜𝑠𝑠𝑒́𝑠. 𝐿𝑎 𝐷𝑟𝑎𝑐 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑛𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑠."


La Grande Guerre est donc à la fois presque trop récente aux yeux des autorités culturelles, tout en étant un peu ancienne pour la jeune génération. "𝐸𝑛 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑜𝑛 𝑎 𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑒́𝑚𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑟𝑒́𝑠𝑢𝑚𝑒 𝑇ℎ𝑜𝑚𝑎𝑠 𝑇𝑒́𝑡𝑎𝑟𝑡. 𝑂𝑛 𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙'𝐸𝑡𝑎𝑡 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝐷𝑟𝑎𝑐 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑉𝑒𝑟𝑑𝑢𝑛, 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝐷𝑎𝑚𝑒𝑠 𝑜𝑢 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝐷𝑒́𝑏𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑠-𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚𝑒́ ! 𝐿𝑎 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝐺𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑'ℎ𝑢𝑖 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑛𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒."


Sur ce seul territoire, d'après les cartes existantes, il reste au moins cinq à six kilomètres de tunnels à découvrir. Cependant, l'association ne peut intervenir qu'en cas d'affaissement naturel. La Première Guerre mondiale n'a donc pas fini de garder pour elle et sous terre certains de ses secrets.


𝗔𝗴𝗮𝘁𝗵𝗲 𝗠𝗔𝗛𝗨𝗘𝗧 – 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗜𝗻𝗳𝗼 – 𝟭𝟭 𝗡𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟭

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